Faire confiance à l’intelligence collective.

 

Nous exerçons nos mandats électifs sur des circonscriptions d’un pays et d’une région dont les racines plongent au plus profond de la Fraternité.
A tel point que sur le fronton de notre institution la plus emblématique, celle des Mairies, celle-ci est gravée en toutes lettres.
A tel point que les enfants de ce pays ont donné de leur sang et de leurs tripes pour porter hors de nos frontières les mouvements politiques ou armés qui prônaient le rejet de l’autre, de son semblable, de son frère. Si ce pays a inscrit en ses gènes le souci du sort de son voisin, c’est aussi parce qu’il a eu l’intelligence collective de comprendre qu’une société apaisée est la condition première de son dynamisme économique et social. Et s’il est bien une région qui est parfaitement consciente que l’ouverture au monde conduit à l’émancipation individuelle et collective, c’est bien la Bretagne.
Je connais une grande responsable politique qui, en ces temps difficiles ou les verrous idéologiques souffrent sous le coup des drames économiques, porte en son cœur et son âme les attributs de la tolérance et de la fermeté. Nous avons cette chance de travailler à ses cotés, pour plus de justice, et de nous frotter à sa rigueur morale, sa détermination, sa force de travail et de simplicité.
J’alerte celles et ceux qui  voient dans les dernières dérives racistes  quelques secondes sombres solubles dans la longévité de notre démocratie. Je condamne celles et ceux qui s’en réjouissent pour  faire prospérer leurs basses œuvres.
Je ne sous estimerai  jamais la moquerie et l’insulte racistes. Elles blessent les individus comme les pays. Elles fragilisent, toujours, sans aucune exception historique, les plus faibles au bénéfice des plus forts. Et je ne doute pas une seconde que la force de nos territoires – de ses institutions comme des individus qui les composent – sera à la mesure des enjeux rencontrés.

 

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