Edito
La France a appuyé, lors de la dernière session du Conseil des droits de l’Homme en mars 2014, la résolution 25/30 qui rappelle que le droit international, en particulier la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, doit s’appliquer aux Territoires palestiniens.
Elle a de même régulièrement appelé les parties à effectuer des gestes significatifs susceptibles de développer la confiance. Cela, notamment, à travers la libération de prisonniers palestiniens pré-Oslo.
Notre Nation a donc pris la mesure des responsabilités morales et politiques qui sont les siennes.
Face à l’intensification des combats et le drame de centaines de morts, notre République, fidèle à son histoire et à ses valeurs, ne doit pas se déjuger.
Nous ne saurions, en effet, avoir de mots assez durs pour ceux qui, par le renforcement d’un équilibre de la terreur, empêchent toute construction solide d’une paix réelle. Chacun d’entre eux souhaitant, in fine, la destruction totale de l’autre.
Ces groupes ne représentent pas leurs peuples. Ils ne représentent pas l’avenir.
Rien ne justifie l’acte de guerre perpétré du sol palestinien. Rien ne justifie la réponse aveugle et disproportionnée de la part de l’état israélien.
Nous condamnons l’usage de la violence – y compris sur notre sol – et de la détresse des peuples pour maintenir la terreur et leur pouvoir.
Ceux que nous soutenons sont ces Femmes et des Hommes politiques d’Israël et de Palestine qui combattent chaque jour pour la paix.
Ceux qui hier, aujourd’hui et demain, à Gaza comme à Tel Aviv, en France comme ailleurs sont les véritables représentants de la Paix. Et cela quel que soit leur drapeau.
Pour ma part, je ne cesserai jamais de militer et m’impliquer pour que la Diplomatie soit au Service du plus faible et non du plus fort.