A propos de la loi sur la transition énergétique.
EDITO
«La nation de l’excellence environnementale », « une loi ambitieuse et mobilisatrice ».
A la suite de l’adoption définitive de la loi sur la transition énergétique (LTE) par le Parlement le 22 juillet 2015, les qualificatifs positifs ne manquent pas pour justifier l’avancée environnementale de cette loi portée par Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie.
Un signe de l’importance considérable d’une mesure phare portée par François Hollande en 2012 et désormais votée.
Cette loi s’inscrit dans la volonté énoncée par François Hollande de réduire l’apport énergétique du nucléaire en France, qui passera de 75% à 50% à l’horizon 2025. Elle répond à un double objectif ambitieux de réduire la part des énergies fossiles dans le domaine énergétique français, tout en instaurant un modèle énergétique plus écologique et plus durable.
La loi nouvellement votée se veut intelligente, efficace et animée d’une volonté de limitation du gaspillage alimentaire et énergétique : la fin des sacs plastiques au 1er janvier 2016, l’obligation de donation des invendus alimentaires, ou encore l’écoprêt à taux zéro pour des travaux de rénovation énergétique auront un impact immédiat sur les particuliers, mais également sur les professionnels .
Il est temps de responsabiliser nos citoyens face au défi écologique qui s’offre à nous. Cela passe par une confiance réciproque entre les consommateurs et le gouvernement quant à la marche à suivre pour mener à bien ce projet de transition énergétique.
En ce sens, la volonté de « verdir » sa consommation personnelle, qu’elle soit au niveau de la consommation énergétique, des transports utilisés ou du gaspillage, sera fort logiquement mise en valeur par les mesures de cette loi de transition.
Deux dispositifs essentiels qui agiront comme ligne directrice de la loi, l’un devant fixer le «plafond carbone » à ne pas dépasser, et l’autre la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui tracera précisément la mise en œuvre des différents programmes énergétiques. Ils seront arrêtés à la Rentrée 2015.
Comme le note le Réseau action climat (RAC) et le Réseau pour la transition énergétique (CLER), « le projet de loi donne un cap utile et fixe des objectifs intéressants, mais l’essentiel reste à faire ».