Une nouvelle fois la France a rendez-vous avec deux de ses principaux traits de caractères qui se chahutent et s’électrisent au moment des  grands débats de sociétés : une détermination à respecter ce qui fait notre patrimoine historique notamment  dans nos traditions familiales, une capacité incontestable à appréhender et devancer  les évolutions de nos pratiques sociales et de nos mœurs.

La question du mariage pour tous est de ces grands rendez-vous : elle n’échappera pas comme les précédentes (PACS…) aux grandes campagnes, des uns comme des autres, elle ne s’exonèrera pas plus de quelques exagérations mais elle se terminera sereinement et intelligemment.

La question du mariage pour tous est un engagement de campagne et une reconnaissance inévitable sous peine de continuer à stigmatiser une part de nos concitoyens qui réclament  à juste titre l’ouverture à ce droit. A ceux qui craignent pour la cellule familiale, ce sont parfois les mêmes qui criaient au loup au moment du PACS. Qu’ils soient rassurés : la cellule familiale en sera renforcée, renouvelée et oxygénée car en phase avec notre société. Le meilleur moyen à mon sens de vider de son sens ce que doit être une famille, c’est de ne pas l’ouvrir au plus grand nombre, d’en faire un espace réservé, monolithique, imperméable aux évolutions de société.

Un contrat a été proposé aux électeurs lors de la dernière élection présidentielle, sans que sur cette question comme sur bien d’autres F. Hollande se soit caché derrière son petit doigt. Saluons le respect de la parole donnée… aux françaises et aux français.

intervention_en_commission par Marie-Anne_Chapdelaine

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