Edito
Le Gouvernement avait communiqué dès les premiers jours de l’année 2016 que celle-ci serait consacrée, en particulier, à 3 grandes priorités : la lutte contre le terrorisme, le développement de l’investissement et le combat contre le chômage.
Désireux de mettre en oeuvre ses résolutions au plus vite, le Gouvernement s’est attaqué, en premier lieu, à la question du chômage et François Hollande a révélé lundi 18 janvier 2016 son plan d’urgence pour l’emploi.
Afin de remplir l’objectif, ambitieux mais nécessaire, d’inverser définitivement la courbe du chômage, un certain nombre de mesures concrètes ont été annoncées : plan de formation des chômeurs, revalorisation des filières de l’apprentissage…
Et notamment le plan «Embauche PME » :
Le Gouvernement, conscient de l’importance dans l’économie française des petites et moyennes entreprises, a jugé, à bon droit, qu’il était essentiel de leur apporter l’aide et la protection dont elles ont besoin.
En effet, ce type d’entreprises, plus facilement touchées par la crise que les grandes multinationales, représente plus de 98% des entreprises françaises et près de 60% des emplois.
Cette mesure d’aide à l’embauche correspond donc à l’attribution d’une prime de 2000€ par an versée en quatre fois (500€ par trimestre) pour :
- les PME de moins de 250 personnes de tous les secteurs
- qui embauchent un salarié entre le 18 janvier et le 31 décembre 2016 ;
- en CDI , en CDD de plus de 6 mois , ou en contrat de professionnalisation de plus de 6 mois ;
- rémunéré entre 1 à 1,3 fois le SMIC.
La demande d’aide à l’embauche est simple, après une inscription sur un site internet, il suffira de fournir, tous les trois mois, le bulletin de salaire justifiant de la présence du salarié au sein de l’entreprise.
Madame la ministre du Travail, Myriam El Khomri, espère avec ce dispositif, la création de 50 000 emplois supplémentaires.
Marie-Anne Chapdelaine