Décès d’Henri LEBORGNE.

EDITORIAL.

Il y a des vies riches de sens, pleines et entières, empreintes de fraternité et d’humanisme : il en va ainsi de celle d’Henri Leborgne. J’en veux pour preuve la teneur de notre dernière conversation autour d’un café : la flamme était bien là, toujours aussi flamboyante. Je repartais de chez lui sereine et batteries rechargées.

Tout se tient dans la vie de ce militant que nous aimions tant. Chacun des chapitres de sa vie est relié au suivant par l’attention au sort de son voisin, au devenir de son prochain. Et son quartier – qui lui était si cher – le lui rend bien ces jours ci, tant de soutiens et témoignages sont adressés à son épouse Thérèse.

Sa vie s’égrène autour de quelques mots qui parleront aux rennais, aux militants, et qui toucheront le cœur des militants rennais : Arsenal, Castor, CFDT, cyclisme, 1977 et succès d’Edmond Hervé aux municipales…

Sa disparition nous plonge dans un profond chagrin. A son épouse, à ses enfants Jean Pierre et Patrick, j’adresse un message de sincère amitié et estime.

Marie-Anne Chapdelaine.

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