Elections régionales, J-3

Edito.

Les élections régionales, comme toute élection, sont majeures. Parce qu’elles sont un reflet de notre démocratie, parce que le vote – de liste ou blanc –  est à mes yeux une ardente obligation, parce que la collectivité régionale impacte en profondeur notre quotidien et avenir :  formation, le développement économique et l’emploi, les lycées, l’environnement, la gestion des fonds européens…

Il y a 4 jours à l’occasion du premier tour des régionales des impressions contraires se sont entrechoquées.

A l’échelle nationale, le vote d’extrême droite devient notre épée de Damoclès. Il appelle une réaction des républicains : à gauche une révision de nos pratiques et schémas de pensée ; à droite la nécessaire conscience que leur avenir est à la droite de la gauche et non à la droite de la droite.

A l’échelle Régionale, je salue le score de Jean-Yves Le Drian, qui ne doit rien au hasard. La force de ce score tient à sa capacité à projeter les bretons dans un respect de ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être, unis, rassemblés, ouverts sur le monde. Plus précisément, sur la circonscription, le score de Jean-Yves Le Drian est de 41,7 %. Je m’en réjouis, consciente cependant que l’extrême droite y fait quelques scores qui appellent un véritable examen de conscience autant qu’un devoir urgent de réaction.

Le second tour qui se profile dimanche doit être l’occasion de confirmer notre identité, faite du respect de l’autre, de son histoire et de ses particularités. La Bretagne mérite attention, vision et compétences. Les Bretons ne s’y tromperont pas plus au 2nd tour qu’au  premier.

Marie-Anne Chapdelaine.

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