Rentrée 2013 – 2014 : engagements tenus, émotions renouvelées.
Les rentrées scolaires sont des journées particulières, riches en émotions. Ici les parents emmènent leurs enfants pour la 1ère fois à l’école, là-bas les mêmes enfants devenus grands demandent à leurs parents de rester à distance raisonnable de l’entrée de l’établissement, ailleurs un enfant pleure alors que son copain rit à gorge déployée…
Mais il est un point – à mon sens – commun à toutes ces rentrées : elles sont annonciatrices de paliers, d’étapes, dans un parcours de vie. Et notre rôle à nous, élus, quel que soit notre niveau de responsabilité politique, est d’accompagner parents et enfants pour que chaque année scolaire soit le plus possible synonyme d’épanouissement et correctrice des inégalités que notre société génère.
A l’issue d’un an de gouvernance, concernant l’Ecole de la République, je crois pouvoir dire que nous pouvons être fiers des avancées que nous avons portées. Des mesures aussi symboliques qu’urgentes avaient été prises dès Septembre 2012 avec le lancement immédiat d’une campagne de recrutements. Depuis, la Loi de Refondation de l’Ecole a été débattue et votée.
Dans notre Académie, les moyens supplémentaires pour cette Rentrée sont conséquents : 74 emplois dans le 1er degré et 175 emplois dans le 2nd degré, 94 emplois d’avenir professeurs, 58 auxiliaires de vie scolaire individuelle et plus de 1000 contrats aidés. Et au plan national, nous pouvons également être fiers je crois de la titularisation de 28 000 AIVS.
Je ne crie pas victoire car la route est longue pour redonner à l’Education toutes ses lettres de noblesse, pour redonner aux enseignants, comme au personnel technique, tous les moyens pour exercer leur profession à la hauteur de leur envie. Mais je me réjouis de voir qu’une fois de plus la Gauche démontre qu’elle porte en actes des valeurs essentielles au bien vivre ensemble.
Je sais trop ce que je dois à l’Ecole pour ne pas lui retourner ce qu’elle m’a apporté. Vive l’école, vive l’épanouissement, vive le libre arbitre, vive nos enfants.