Vote de confiance. Vote de soutien. Vote de vigilance
Editorial.
Lourdes défaites aux municipales, nomination de Manuel Valls, changement de direction a la tête du PS, confiance au gouvernement, vote sur le programme de stabilité … Les questionnements, les interpellations, sont ces derniers jours multiples : pour la citoyenne que je suis, pour la militante que je ne cesserai jamais d’être, pour la parlementaire dont j’ai l’honneur d’avoir mission.
Mais quelles que soient ces interrogations, elles ne me font pas dévier d’un principe qui assoit mon action politique : celui du règlement de nos débats politiques avec discrétion et sans publicité. S’y rajoute une conviction : l’échec de Manuel Valls sera l’échec de toute la gauche, mais surtout – et c’est bien là l’essentiel – frappera les plus faibles et les plus fragiles. Il n’y aura pas de troisième 1er Ministre de la mandature de François Hollande, ou alors il ne sera pas socialiste. Qu’on se le dise.
Aussi, sans hésitation, j’ai voté la confiance au gouvernement et le programme de stabilité. Avec un enthousiasme débordant et béat ? Non, mon idéal reste et restera celui de politiques sociales plus ambitieuses qu’une dette passée à 90% du PIB en 2012 ( contre 65% en 2007). Avec conviction ? Oui. Avec détermination ? Oui. Car dans un contexte d’une rare contrainte économique et financière, le 1er Ministre présente pour 3 ans un plan qui préserve au maximum nos valeurs républicaines et notre engagement de justice sociale.
Le discours est celui de la vérité sur notre situation politique, économique, financière. Les principes sont – fort heureusement – confirmés : éducation, jeunesse, sécurité, justice, emploi seront toujours au cœur des budgets à venir. Les mesures sont clairement affichées : respect de la mise en œuvre du plan pauvreté, maintien de la revalorisation des retraites faibles, préservation du pouvoir d’achat des ménages modestes, revalorisations des traitements des fonctionnaires aux rémunérations les plus modestes… Les dernières annonces relatives au programme de stabilité sont d’importance. Ne les négligeons pas.
Engagée et enracinée à gauche, je continuerai à me battre pour que nos idéaux retrouvent l’ampleur à laquelle tout homme ou femme progressiste aspire. Et pour que nos lendemains soient meilleurs, la voie politique ouverte par François Hollande et Manuel Valls est la plus opportune.
Marie-Anne Chapdelaine.
Oui Marie-Anne je partage ton éditorial. La situation économique de notre pays est suffisamment pour ne pas céder à la démagogie de certains.
lire : « suffisamment préoccupante »