Dès juin 2012, Marie-Anne Chapdelaine a respecté son engagement concernant le non-cumul des mandats.
Retrouvez le texte qu’elle co-signe à ce sujet dans Le Monde du 27 février ainsi que l’article d‘Ouest-France qui s’y rapporte.
Suite à la décision du Préfet du Finistère, je me suis exprimée avec mes collègues députés socialistes rennais en écrivant au Ministre et par voie de presse.
Ce Lundi 11 Février, Marie Anne Chapdelaine était l’invitée d’une des classes de CM1/CM2 de l’Ecole Léon Grimault, retenues pour participer au Parlement des enfants. Dans une classe transformée en hémicycle, un premier temps était réservé à des suggestions de réformes: sur l’interdiction de fumer dans une voiture en présence d’enfants, sur l’interdiction des voitures en ville, sur les énergies renouvelables…. Un second temps a permis aux enfants de poser les questions qui leur tenaient à cœur: « avez vous parfois le moral à zéro? », « c’est quoi le mariage pour tous? », « est ce que la France a changé depuis votre enfance? »…
Marie Anne Chapdelaine remercie Maelle, Kevin, Inès, Mathieu, Ieva, Mayola, Eryn, Ali, Lucile…. pour leurs questions et leur accueil. Remerciements également à l’équipe enseignante pour sa détermination à faire vivre et simplifier les règles de la vie démocratique. Bonne continuation dans la rédaction du projet de loi à venir et qui sera présenté en Juin à l’Assemblée nationale.
![IMG_0496[1]](http://machapdelaine.fr/wp-content/uploads/2013/02/IMG_04961.jpg)
A l’invitation des Principaux des collèges de Chartres et Orgères, Marie-Anne Chapdelaine s’est rendue samedi matin 9 février au Carrefour des métiers. Chaque année, ces deux collèges organisent conjointement et accueillent à tour de rôle cette manifestation de découverte des métiers. Plus de 1000 élèves et parents d’élèves, près de 60 exposants : Marie-Anne Chapdelaine salue l’initiative et l’engagement de toutes celles et tous ceux qui ont permis que ce temps d’échange prenne tout son sens.
Raymonde Boquerel est plus connue sur le quartier du Blosne et dans l’épais tissu associatif sous le surnom de Fanfan.
Née au milieu des années cinquante à Combourg, elle se voit trop vite confiée à la D.A.S.S. et pour quelques années dans un foyer à Fougères.
Son adolescence sera de courte durée. Elle enchaînera le travail en usine, beaucoup de petits boulots, changera plusieurs fois de lieu de résidence.
Après ce périple plutôt douloureux, elle se retrouve en stage à L’Oasis, rue de Paris à Rennes, foyer de jeunes femmes éprouvées par la vie.
Elle est quelque part, une miraculée de la vie.
C’est dans notre ville qu’elle trouvera sa voie.
En 1994, elle est embauchée à « La maison des squares ». Elle passera là trois années magiques.
Avec ses deux enfants, elle s’installe dans sa tour à deux pas de son lieu de travail en 1996.
Totalement démunie, elle va découvrir la solidarité matérielle et humaine de son voisinage. Elle va également beaucoup recevoir sur le plan affectif.
Elle trouvera ensuite un poste à Hexa-Blosne, structure pluri-associative. Quatre années consacrées à l’encadrement de jeunes, des 12-18 ans, désœuvrés parfois, plutôt asociaux. Volonté exprimée de leur transmettre quelques règles de vie.
A la disparition d’ Hexa-Blosne, elle entrera à L’Apparth, association pour la Promotion, l’Accompagnement et le Reclassement des Travailleurs Handicapés, 2 rue de la Volga, au sud-est de Rennes.
L’Apparth est un service d’accompagnement à la vie sociale qui comprend un espace collectif de remobilisation personnelle : le Centre de Ressources.
C’est un lieu-tremplin pour de jeunes adultes reconnus inaptes au travail par la Maison Départementale des Personnes Handicapées . Il s’agit là d’une préparation, d’un développement, d’un soutien à l’insertion sociale, à la vie autonome.
Fanfan peut y donner libre cours à son énergie débordante, à son besoin de donner. A la base de son action beaucoup d’écoute de l’autre.
Son travail s’appuie sur quelques valeurs fondamentales :
Aujourd’hui, elle reste un mélange heureux de révolte et de sagesse, une femme au grand cœur. Elle a su laisser son passé derrière elle et même en nourrir son action présente.
Recueilli par Bernard Morin et Jean-Claude Katz
Chaque année, j’ai plaisir à répondre aux invitations pour les cérémonies de vœux. Cette année fut toute particulière puisque c’est à l’échelle de notre circonscription qu’elles se sont déclinées.
En Mairies, « dans les bas de tours », dans les locaux associatifs… j’ai pu une nouvelle fois constater le foisonnement de réalisations et de projets. Et je salue l’intelligence collective qui s’y manifeste par le souci de bonne gestion, de concertation et de cohérence adaptés à l’environnement dans lequel chacun inscrit son action.
Aujourd’hui encore plus qu’hier, travailler collégialement est gage d’efficacité. Je remercie l’ensemble des Maires, les nombreuses associations ou acteurs de le circonscription qui auront bien voulu me faire partager ce temps convivial et traditionnel. Que chacun d’entre eux soit assuré qu’il me trouvera à ses cotés pour toute contribution au mieux vivre ensemble. En ces temps de crise, il est impératif de rappeler sans cesse que l’intelligence collective et le mieux vivre ensemble sont avant tout affaire de volonté. Il est également urgent de rappeler sans cesse ce qui se fait.
L’action collective est comme le bonheur, elle ne fait du bruit que lorsqu’elle disparaît. Aussi, soyez assurés que ma détermination à faire écho et à soutenir toute œuvre collective ne souffrira d’aucune faiblesse.
Plus que jamais, gardons cette tradition des vœux: pour nous poser un instant et prendre conscience s’il en est besoin de la richesse de notre circonscription.
Près de 40 organisations – politiques, syndicales ou associatives- avaient appelé à la manifestation hier à Rennes en soutien au Mariage pour tous. Un temps de parole était donné aux plus représentatives. Marie-Anne Chapdelaine s’est exprimée au nom des parlementaires et de la fédération socialiste d’Ille et Vilaine.
Prise de parole :
La manif dites oui à l’égalité par Marie-Anne_Chapdelaine
Je salue le travail de Daniel Delaveau, qui poursuivra ardemment jusqu’au terme de son mandat une farouche volonté de porter des projets structurants pour la Ville de Rennes.
Je me réjouis également à l’annonce de la candidature de Nathalie Appéré.
La politique est un enjeu d’idées mais également de personnes : Nathalie Appéré répond aux exigences éthiques propres aux grands dirigeants politiques. Et ses valeurs humanistes rejoignent les attentes des Rennais.
Sera proposée aux militants socialistes rennais une candidature qui portera avec talent, distinction et compétence, nos valeurs socialistes de justice et d’humanité. Je lui apporte donc mon soutien, total et sans réserve. Je souhaite que sa candidature soit celle du rassemblement.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Alain Poirier chez lui, à Chartres de Bretagne, le lundi 19 novembre 2012. Les quelques lignes qui suivent vous en dresseront le portrait.
L’Homme, le pédagogue.
« L‘objectif de tout enseignement devrait être de faire créer par l’élève le plus souvent possible ».
Sa famille est originaire de Guichen où son grand-père a été maire juste après la guerre 1939-1945. Alain Poirier est un citoyen engagé et il se dit « vigilant au plan politique ». Il a accompli l’essentiel de sa carrière de professeur d’histoire et géographie au Collège Fontenay de Chartres de Bretagne et est en retraite depuis 4 ans.
Il ne s’est jamais senti en phase avec « les méthodes pédagogiques classiques qui formatent les jeunes et inhibent les capacités d’initiatives de l’élève ». Il cite l’exemple de cet ancien élève qui, adulte, exprime maintenant la souffrance qui fut la sienne dans le carcan de la pédagogie traditionnelle. Alain reconnaît cependant que cette pédagogie active reposant sur le travail en équipe et qu’il a pratiquée avec tant d’enthousiasme, a ses limites car elle nécessite, au quotidien, un considérable investissement de la part de l’enseignant et de lourds sacrifices personnels et familiaux au profit des élèves. « Quelque chose qui s’apparente à un sacerdoce ».
L’Homme, l’humaniste.
« J’ai toujours eu un goût personnel pour les actions de solidarité et l’ouverture aux autres cultures ».
Ce penchant débouche en 1981 sur la création au Collège, d’un « Club sans Frontières » orienté vers des actions de solidarité, soulevant ainsi l’enthousiasme des élèves avides de ce type d’entreprise. Un premier échange avec un collège algérien. Mais un projet de jumelage entre communes n’aboutira pas, les esprits n’étant pas encore apaisés. Puis un deuxième échange avec une école du Sud Maroc qui provoquera… un rapprochement entre celle-ci et l’école algérienne !
A la faveur d’un déplacement d’une délégation de Conseillers Généraux 35 au Mali, ceux-ci jouèrent le rôle de « Facteurs de l’amitié ». En effet, au retour, ils rapportaient, dans leurs bagages, une demande de partenariat de la part d’un collège de Mopti. C’est le début d’une extraordinaire aventure humaine qui sera toujours soutenue par la municipalité de Chartres et qui débutera par des échanges de courriers. Ces échanges s’intensifient jusqu’à atteindre un trafic annuel de 1000 à 1500 lettres entre Mopti et Chartres…
Ceci débouche en 1989 sur un premier voyage au Mali avec des élèves. Il y en aura d’autres, mais malheureusement « les contraintes de sécurité, la politique du - risque zéro -, sont venues, depuis, freiner les projets d’échanges d’élèves ».
C’est en 2001, et Alain est toujours là, que de nouveaux liens se tissent avec un village de 3000 habitants situé sur le plateau Dogon, à 2h de Mopti : Tendely. La scolarisation des filles y est traditionnellement anecdotique, ce qui motive les équipes à œuvrer pour favoriser l’évolution de cette situation. Résultat : création de 3 classes et, en 10 ans, la scolarisation des filles passe de 20 à 200. Malheureusement, le collège le plus proche est hors de portée des élèves de Tendely. Qu’à cela ne tienne, la dynamique est créée : un collège voit le jour à Tendely qui accueille quelque 200 élèves dont… une majorité de filles. « Et à la sortie, chaque année, 100% de réussite au Brevet ! ».
Et maintenant… ? Que ce soit lors d’un récent voyage à la Réunion (invité par un ancien élève qui s’y est implanté) ou lors d’un futur départ pour le sud marocain (il y est attendu par une ancienne élève marocaine revenue au pays), le « Prof des voyages » est devenu lui-même « Facteur de l’amitié » (titre d’un ouvrage dont il est co-auteur). Et il n’est visiblement pas à la veille de poser sa sacoche !
Sa retraite ne sera donc pas un long fleuve tranquille, d’autant qu’il nous a assuré que, si l’extrémisme menaçait, il serait là.
Recueilli par Bernard Morin et Jean-Claude Katz
Il m’a semblé opportun de réagir par voie de presse suite aux informations contradictoires sur le nombre d’emplois susceptibles d’être préservés ou supprimés au sein du Groupe PSA. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de mon communiqué de presse du Mercredi 12 Décembre 2012:
« Ces dernières heures, des informations contradictoires filtrent sur l’emploi dans les usines PSA – notamment de Chartres de Bretagne – et les projets industriels envisagés.
A défaut de transparence – dont on peut admettre que le Groupe PSA se préserve – il importe que la confiance soit maintenue entre tous les acteurs: économiques, politiques, syndicaux et salariés.
Cette confiance ne se décrète pas: elle se gagne, pas à pas.
Or, force est de constater que la diffusion éparse d’informations pourrait nuire à la construction d’un vrai climat de confiance qui reste le meilleur garant de l’avenir du Groupe, en particulier du site de La Janais.
Deux questions fondamentales nous mobilisent au plus haut point : celle de la préservation de l’emploi dans la phase d’attente du nouveau modèle et celle de la fabrication dans les meilleurs délais d’un nouveau modèle. Chacun de ces temps oblige l’ensemble des acteurs à la plus grande cohérence et impose au Groupe PSA de tenir un seul et même discours quant à la préservation de l’emploi. »
Thierry Benoit et moi même étions les invités le 7 Décembre 2012 des rédactions de TV Rennes et Ouest France. Pour accéder à l’émission: cliquer sur ce lien
Samedi 24 novembre, nous étions nombreux dans la rue pour soutenir le projet de loi « Ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe ». Cette mobilisation nationale, particulièrement forte sur Rennes, était riche de sens. Réjouissons nous de l’esprit chaleureux et des valeurs exprimées à cette occasion. Elles doivent présider aux conditions du débat parlementaire à venir, à titre personnel je n’en doute pas.
Dans le défilé pour ouvrir le mariage aux couples de personnes de même sexe
Don de soi et oubli de soi: je retiens ce court extrait d’une des interventions prononcées Mercredi 21 Novembre à la Maison Internationale de Rennes – je ne pouvais y être car de permanence à l’Assemblée mais j’y étais représentée – dans un temps de recueillement consacré à Maître Goubin, avocat rennais décédé fin Juillet.
Cette cérémonie était riche de sens: parce que la justesse et l’ampleur de son travail le méritaient, parce que son décès en période estivale n’a pas permis à tout le monde de se retrouver côte à côte, parce qu’il y a des mémoires qu’il faut saluer et entretenir.
Maître Goubin a défendu les plus faibles, sans cesse, sans relâche: avec ou sans papiers, avec ou sans toits, avec ou sans moyens. Il fait honneur à la profession d’avocat. J’invite celles et ceux qui rendent la justice à s’inspirer de son parcours et de son combat, à picorer dans ses méthodes.
Ce faisant, il contribueront à rendre une justice forte car accessible et compréhensible à toutes et tous.
Soyez là ou le bienvenu sur mon site. Il se devra d’être à la hauteur de vos attentes, de vos souhaits. J’y serai attentive, croyez moi.
Je veillerai avec mon équipe et celles et ceux qui m’entourent à vous fournir une information actualisée, à illustrer le bienfondé de l’action du Groupe Socialiste à l’Assemblée nationale, à mettre sans cesse en avant les richesses de notre circonscription.
Je crois en l’action politique et publique, je suis convaincue que rien ne se fait sans que chacun trouve sa place dans notre société, que toute action ou initiative doit se faire en ayant parfaitement identifiée en quoi elle permettra le mieux vivre ensemble et servira les plus fragiles d’entre nous, que le respect est le ciment d’une société apaisée et juste.
Ce site sera donc ce que j’en ferai et la vitrine de mon mandat. Mais je vous invite à vous l’approprier, le faire votre. N’hésitez jamais plus d’une seconde à me faire part de vos observations, critiques positives ou négatives. C’est à cette condition – celle de la franchise et de l’échange permanent – que se construit à mon sens une relation constructive entre les élus et les citoyens.
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